Comment bien vivre sa parentalité, une alternative…

Il n’est pas aisé d’être parent. On se culpabilise beaucoup, on se pose moult questions et parfois on ne sait pas bien comment s’y prendre, et on ne sait pas toujours où l’on va…

Surcharge mentale et burn-out parentale ne sont pas à prendre à la légère.

On a beau aimé nos enfants, il n’en demeure pas moins que chaque parent est ce qu’il est : un individu avec son histoire, ses possibilités et ses limites.

Au Cabinet thérapeutique Chemin d’Existence, vous avez la possibilité de vous réunir: Un groupe, des parents qui une fois par mois, prennent le temps pour eux, pour souffler, partager, prendre du recul sur leur situation, en même temps entendre ce qui se passe chez les autres. C’est la puissance du groupe :on se sent moins seul et on prend du recul.

Je ne vous propose pas un groupe où l’on trouve le thérapeute en position de donner des techniques comme  » l’éducation positive etc ». Non, même si c’est très bien et s’il est possible de vous y appuyer dans la mesure où ces dites-techniques vous parlent.

Ici pas de formes implicites de dictature souvent culpabilisantes  » faut faire comme -ci pour cela sinon … », VOUS êtes le/la seul(e) maître(sse) à bord et c’est vous qui avez la/les solution(s) pour bien faire. Le meilleur conseil que je puisse donner c’est d’être vous même, créatif, avec vos forces et vos faiblesses, les reconnaître c’est déjà les assumer. Et d’expérience lorsqu’on assume, tient et porte quelque chose auprès des enfants, le cadre est posé… Forte de mes vingt années de travail en protection de l’Enfance, je serai toujours là, véritable garde fou, pour me mettre à la place de votre enfant, afin que l’équilibre in fine soit trouvé.

Pour vous guider, il est question de vous questionner ( en toute bienveillance je préfère le préciser, l’autoflagellation est interdite :- ) et de voir ce qui fait sens pour vous dans la transmission que vous désirez pour vos progénitures. Qu’est-ce qui compte pour vous ? pourquoi ? Pour qui?

La thérapeute que je suis, utilise pour ce faire l’analyse Transactionnelle pour vous guider dans ces interrogations. ( https://mtherapistes.com/analyse-transactionnelle/)

Dans un second temps, je vous initie à des techniques que j’utilise et dont l’efficacité n’est plus à démontrer dans leurs bienfaits telles la sophrologie, l’hypnose et la PNL, vous repartez autant que possible ressourcé et apaisé. Et c’est mon objectif pour vous!

Et si le groupe ne vous dit rien, je vous propose une guidance en consultation individuelle.

N’hésitez pas à me contacter pour toutes questions !

Thérapeutiquement vôtre !

Je partage avec vous cette lettre imaginaire et percutante d’un adolescent s’adressant à ses parents, imaginé par une psychologue…

« Cher parent, Voici la lettre que je voudrais pouvoir t’écrire. Ce conflit dans lequel nous sommes maintenant, j’en ai besoin. J’ai besoin de ce combat. Je ne peux pas l’expliquer parce que je n’ai pas le vocabulaire pour le faire et parce que, de toute façon, ce que je dirais n’aurait pas de sens. Mais j’ai besoin de ce combat. Désespérément. J’ai besoin de te détester pour le moment, et j’ai besoin que tu y survives. J’ai besoin que tu survives au fait que je te haïsse et que tu me haïsses. J’ai besoin de ce conflit, même si je le hais. Peu importe ce sur quoi nous sommes en conflit : heure du coucher, les devoirs, le linge sale, ma chambre en désordre, sortir, rester à la maison, partir de la maison, ne pas partir, la vie de famille, petit(e) ami(e), pas d’amis, mauvaises fréquentations. Peu importe. J’ai besoin de me battre avec toi au sujet de ces choses et j’ai besoin que tu t’opposes à moi en retour. J’ai désespérément besoin que tu tiennes l’autre extrémité de la corde. Que tu t’y accroches fermement pendant que je tire de mon côté, que je tente de trouver des appuis dans ce nouveau monde auquel je sens que j’appartiens. Avant, je savais qui j’étais, qui tu étais, qui nous étions. Mais maintenant, je ne sais plus. En ce moment, je cherche mes limites et, parfois je ne peux les trouver qu’en te poussant à bout. Repousser les limites me permet de les découvrir. Alors je me sens exister, et pendant une minute je peux respirer. Je sais que tu te rappelles l’enfant doux que j’étais. Je le sais, parce que cet enfant me manque aussi et, parfois, cette nostalgie est ce qu’il y a de plus pénible pour moi. J’ai besoin de ce combat et de constater que, peu importe combien terribles ou exagérés sont mes sentiments, ils ne nous détruiront ni toi ,ni moi. Je veux que tu m’aimes même quand je donne le pire de moi-même, même quand il semble que je ne t’aime pas. J’ai besoin maintenant que tu t’aimes toi et que tu m’aimes moi, pour nous deux. Je sais que ça craint de ne pas être aimé et d’être étiqueté comme étant le méchant. Je ressens la même chose à l’intérieur mais j’ai besoin que tu le tolères et que tu obtiennes de l’aide d’autres adultes. Parce que, moi, je ne peux pas t’aider pour le moment. Si tu veux te réunir avec tes amis adultes et former un « groupe de soutien pour survivre à la fureur de votre adolescent », c’est ok pour moi. Ou parler de moi derrière mon dos, je m’en fiche. Seulement ne m’abandonne pas. N’abandonne pas ce combat. J’en ai besoin. C’est ce conflit qui va m’apprendre que mon ombre n’est pas plus grande que ma lumière. C’est ce conflit qui va m’apprendre que des sentiments négatifs ne signifient pas la fin d’une relation. C’est ce conflit qui va m’apprendre à m’écouter moi-même, quand bien même cela pourrait décevoir les autres. Et ce conflit particulier prendra fin. Comme tout orage, il se calmera. Et je vais l’oublier, et tu l’oublieras. Et puis il reviendra. Et j’aurai besoin que tu t’accroches de nouveau à la corde. J’en aurai besoin encore et encore, pendant des années. Je sais qu’il n’y a rien de satisfaisant pour toi dans ce rôle. Je sais que je ne te remercierai jamais probablement pour ça, ou même que je ne reconnaîtrai jamais le rôle que tu as tenu. En fait, pour tout cela, je vais probablement te critiquer. Il semblera que rien de ce que tu ne fais ne soit jamais assez. Et pourtant, je m’appuie entièrement sur ta capacité à rester dans ce conflit. Peu importe à quel point je m’oppose, peu importe combien je boude. Peu importe à quel point je m’enferme dans le silence. S’il te plaît, accroche-toi à l’autre extrémité de la corde. Et sache que tu fais le travail le plus important que quelqu’un puisse faire pour moi en ce moment. Avec amour, ton adolescent. »

Gretchen Schmelzer Psychologue.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *