La question des émotions

Les émotions … en latin signifient « mouvement vers l’extérieur » – Par essence il est donc évident claire et utile de les laisser sortir et s’exprimer!

Mais nommons d’abord ces émotions qui nous régissent : la joie, la colère, la peur, la tristesse, le dégoût, la surprise.

Je vais tenter de l’expliquer le plus simplement possible.

Je vous propose de considérer qu’une émotion est un langage; Un langage qui se traduit par des effets et donc des signaux sur notre corps.

En effet, l’émotion émane du cerveau limbique, et est directement reliée à notre physiologie. Par exemple, elle se traduit par une expression du visage, et est reliée à des états physiologiques spécifiques. Selon l’émotion ressentie, tristesse, joie, colère etc, nous éprouvons des sensations corporelles qui ne sont pas situées dans les mêmes zones du corps (cf photo ci-dessous).

L’émotion influence notamment le rythme cardiaque, le tonus musculaire, les sécrétions hormonales, etc.

Un distinguo reste à faire entre émotion et sentiment. Car le sentiment relève plutôt du domaine de la pensée. Relié à l’activité du néocortex, il n’a pas de composante expressive et physiologique.

Le rôle de nos émotions est essentiel car il nous indique finalement quoi penser, et aussi quoi faire. La peur par exemple va nous pousser à fuir des situations qui nous mettent en danger : « je traverse négligemment la route lorsqu’une voiture arrive un peu vite et me fait très peur ! (ce qui est arrivé à, à peu près, tout le monde) . En outre, je réalise – quand-même – qu’il vaut mieux changer de comportement ».

Cette peur va activer l’hormone des situations d’urgence et donc du stress : l’adrénaline. C’est une réaction en chaîne car cette adrénaline est elle-même sécrétée grâce à des réserves de sucre du foie sous le signal de l’hypothalamus, faisant monter la pression artérielle, ralentir le transit etc… bref mobilise le corps en mode « économie d’énergie ». On ne s’étonnera pas d’être fatigué après certains chocs… la nature est bien faite quand on y pense !

Tandis que la joie va me procurer un tel état de bonheur et je vais me sentir tellement bien … activant l’hormone de la joie : la dopamine !

Et l’on pourrait continuer encore comme ça longtemps tant les exemples ne manquent pas.

Mais au fond est-ce les hormones qui entraînent ces états où bien ces états qui entraînent ces productions hormonales? N’étant pas une grande scientifique – ni même une scientifique du tout – je ne me positionnerais pas là dessus.

En revanche, ce que je peux affirmer c’est que nous avons le pouvoir – super héros ignoré en puissance que nous sommes – de modifier ces états émotionnels qui parfois ne nous quittent pas/plus, se transformant en anxiété chronique. Exemple vulgarisé: depuis que j’ai eu peur, je n’ose plus faire et j’ai peur tout le temps sans même m’en rendre compte.

Si les émotions de base sont nos amies, elles peuvent devenir toxiques si on ne parvient pas à les réguler dans la durée.

Oui mais concrètement, comment faire, quel est notre pouvoir?

Paul Eckman – éminent psychologue et chercheur – a réalisé une étude en demandant à des personnes de remuer des muscles du visage pour, exprimer la joie la peur et la tristesse. Sans savoir ce que ces personnes exprimaient, elles se sont mises à ressentir les sentiments correspondants aux émotions.

Pourtant, même s »il ne nous est pas possible de décider des émotions qui nous traversent, nous pouvons choisir nos pensées, car émotions et sentiments sont reliés et forment un processus continu.

Où je veux en venir? Pas de dichotomie entre corps et esprits, nous formons un tout. Une vision systémique est souvent bénéfique.

En somme, nous avons le pouvoir d’être dans une posture d’intentionnalité.

Exemple: je ressens de la peur au fond de moi, je suis anxieuse MAIS je vais tout faire pour que cela me quitte, me mettre en action grâce à des moyens. Ou encore, lorsque je médite, je me mets en position intentionnelle pour cela. Il en est de même dans nos postures de vie.

Attention, il n’est pas question de faire la « politique de l’autruche », en ignorant ces émotions désagréables qui nous traversent, il est au contraire indispensable et essentiel de les considérer et de les accepter.

Et si la peur n’était pas une émotion à éviter ? Et si au contraire la peur était là à pointer du doigt ce qui se met entre nous et notre bien-être, telle une messagère qui nous éveille ?

Je vous en reparlerai de cette émotion que l’on considère trop souvent comme négative et que l’on a bien souvent tendance à vouloir éviter …

Si vous avez envie de vous prendre en main et d’être accompagné à la gestion de vos émotions pour que celles-ci deviennent vos amies et vous guident, alors bienvenue 🙏 sur le chemin de Votre existence !

Quel accompagnement vous est proposé au Cabinet thérapeutique  » Chemin d’Existence? Un travail tout particulier de décodage de ces émotions est fait à partir de vos expériences de vie, de votre relation aux autres et aussi à vous-même. Puis à partir de ces éléments de compréhension que nous décodons ensemble (essentiel pour un travail de fond et de qualité) place à une véritable prise en charge de ces états qui vous limitent dans votre épanouissement. Vous prenez conscience de vos émotions, de vos croyances et de vos besoins, étape indispensable pour avancer vers le meilleur qui vous attend. Conscient et inconscient se mettent au travail. Petit à petit vous vous sentez libéré car vous avancez enfin !

Je préconise aussi d’y parvenir en complément, par des moyens comme la sophrologie, l’hypnose, la respiration en conscience, les fleurs de Bach, l’analyse transactionnelle et tous moyens à effets thérapeutiques, y compris une ballade en forêt, la contemplation etc…

Et là seule votre expérience, vos besoins, votre temporalité et votre vécu des techniques comptent 😉

Thérapeutiquement vôtre !

Magali Henrique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *