Et si vous pensiez un peu plus à vous?…

Parfois une simple histoire vaut mieux que de grandes théories. J’ai choisi de vous parler par le récit d’une histoire; Celle d’un psychiatre face à une patiente en pleurs… Tel un déclic pour vous … du moins je l’espère !

« Alors voilà, elle est épuisée. Je la regarde, je l’écoute, elle parle, elle parle. Elle est débordée par sa vie. Elle n’existe plus tellement elle s’occupe des autres. La voix tremble un peu, elle s’agrippe à son sac à main, elle a deux ongles rongés, juste deux, et du maquillage asymétrique. Odeur de cigarette et de parfum. Son mari qui est malade, enfin il ne l’est plus vraiment maintenant, mais bon, il est encore fragile. Et exigeant. Ses enfants qui la préoccupent, surtout le grand qui rentre trop tard, et qui fume. Ses collègues, ses chefs, qui se reposent sur elle, surtout son « n+2 » qui lui dit « J’y arriverais pas sans vous ! Heureusement que vous êtes là… ». Et puis ses parents qui vieillissent, et ses copines qui pleurent des heures au téléphone… « Et vous dans tout ça ? » Elle fond en larmes. J’ai du dire une bêtise. Je lui tends un mouchoir. Elle me dit qu’elle sait, qu’elle n’arrive pas à faire autrement : les autres passent avant elle. Elle n’arrive pas à refuser. Elle « ne sait pas dire non ». Elle dort moins bien, devient irritable, a envie « de tout envoyer balader ». Je ne sais plus quoi dire. Je ne dis rien. Parce que tout le monde lui dit (s’occuper d’elle / apprendre à dire non / prendre du temps pour soi). Parce que s’il suffisait de lui dire, elle ne serait pas là. Parce qu’elle répond toujours à ceux qui lui disent (ne sait pas comment faire / ne voit pas comment ce serait possible / ne peut quand même pas refuser de / et puis si je ne les aide pas alors qui va les aider). Je ne dis rien. Et puis, je ne sais pas au bout de combien de temps et de mouchoirs, là, d’un coup, je lui dis la première phrase, la première image qui me vient en tête: « Vous avez déjà pris l’avion ? » Surprise de cette interruption, surprise que je parle apparemment d’autre chose, elle me répond « L’avion ?…oui, pourquoi ? » Alors j’en profite. « Voyez-vous, au début du voyage, les hôtesses donnent les consignes de sécurité, elles indiquent les issues de secours, ce qu’il faut faire en cas de panne… certains se moquent même des gestes qu’elles font en indiquant les sorties avec leurs mouvements de bras !… Vous voyez ? » (Je fais les gestes en même temps) « Oui, je vois bien… » (un petit sourire devant le psy qui imite l’hôtesse de l’air…) « Et elles nous montrent le gilet de sauvetage et puis elles nous informent qu’en cas de dépressurisation, un masque à oxygène tombera devant nous et qu’il faudra le mettre sur le visage… Et si vous lisez attentivement les consignes de sécurité, vous verrez que, si vous êtes avec un enfant il faut d’abord mettre le masque sur… » « Sur mon enfant bien sûr ! » m’interrompt-elle. « Eh non ! Sur vous-même… » « Mais c’est impossible, je ne pourrais pas faire cela… » « Sauf que si vous ne le faites pas et que vous vous évanouissez avant d’avoir pu lui mettre le masque, vous en mourrez plus certainement tous les deux… » Et elle se tait… J’ai dû dire une bêtise… « Euh… Enfin… Euh… Ce que je voulais juste vous dire c’est que pour aider quelqu’un… » « …Il faut être en état de l’aider… Je comprends… » Elle ne pleure plus. Elle ne parle plus. Elle me regarde. Elle attend une interminable minute, ou deux. Elle dit « Ok, j’ai compris… Cette fois j’ai compris. ». Elle respire. Elle jette ses mouchoirs dans la corbeille. »

Pour une raison qui m’échappe (enfin pas totalement mais ce n’est pas le propos du jour), l’égoïsme est souvent regardé sous son côté obscur, combien de fois a t-on pu entendre « elle ne pense qu’à elle, elle est super égoïste » …

Pourtant lorsqu’on se sent bien, on le communique n’est-ce pas? et cela nous est-il reproché? bien sur que non!

Et si juste par altruisme… (n’allez surtout pas pensez à vous – humour) vous preniez du temps pour vous? Juste pour rendre les autres heureux? Humour encore mais vous voyez où je veux en venir 😉

L’hypnose utilise pas mal les métaphores, la Sophrologie va vous permettre de mieux ressentir de vous sentir… L’analyse Transactionnelle de mieux vous comprendre par l’intellect.

Créativité et Humanité sont au cœur du Cabinet thérapeutique  » Chemin d’Existence », les approches sont douces.

Créativité parce que ce panel de techniques peut répondre à vos besoins et envie du moment.

Humanité parce que mon approche est humaniste bienveillante.

Comme dirait Fabrice Midal, philosophe :  » Foutez-vous la paix ! Et commencez à vivre ».

Thérapeutiquement vôtre !

Magali H.

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